Une interview pour ressentir ce qui se joue vraiment derrière une méthode.

Transformer sans se perdre. Clarté • Posture • Audace

Cet échange est né d’un dialogue entre moi… et mon assistant IA.

Un format inédit, où je me pose — et je réponds — aux questions qui comptent vraiment.

​

"En 46 secondes, l’essence de cette interview… et de ma façon d’accompagner."

Tu as lancé officiellement PAS À PAS DIGITAL en janvier 2023, mais tu parles plutôt de juillet 2023 comme le vrai début. Pourquoi ?

MICHELINE:

Parce que les six premiers mois, j’étais dans l’exploration totale.

Je publiais, j’étais dans plusieurs réseaux, je testais des approches, des sujets, des formats.

Je parlais d’optimisation numérique, mais aussi de plein d’autres choses.

Et c’était confus — pour les autres, et parfois même pour moi.

Mais je savais ce que je faisais :

C’était mon étude de marché vivante.

Pas derrière un tableur. Sur le terrain. En immersion.

J’ai observé ce qui se disait, ce qui ne se disait pas.

J’ai vu le flou autour du numérique, les injonctions contradictoires, les accumulations d’outils sans réelle stratégie.

Et c’est là que j’ai compris :

1. Il fallait revenir à l’essentiel.
2. Auditer avant d’ajouter.
3. Revoir les usages, pas empiler les solutions.

À partir de juillet 2023, j’ai posé mes bases :

• J’ai proposé mes premiers diagnostics stratégiques
• J’ai aidé des structures à remettre du sens dans leurs outils
• J’ai travaillé sur la cohérence numérique, pas sur l’outil miracle

Je me suis rendue compte que dans certaines entreprises, on payait deux ou trois outils qui faisaient la même chose.

Et personne ne s’en rendait compte.

Parce que personne ne prenait le temps de reposer une stratégie.

Aujourd’hui, en août 2025, mon entreprise entre dans sa troisième année.

Je ne suis plus en test.

Je suis en transmission concrète.

Ce que je propose est structuré, vivant, et ça répond à un vrai besoin.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Tu as souvent dit que tu ne fais rien “comme tout le monde”. C’est un positionnement ou un besoin vital ?

MICHELINE

C’est plus profond que ça.

Je ne cherche pas à me différencier pour me faire remarquer.

C’est mon ADN.

Depuis toujours, j’ai une façon d’observer, de ressentir, de structurer, qui est souvent en décalage avec ce que je vois autour de moi.

Pas en opposition. En avance, parfois.

Je capte des choses que d’autres ne voient pas encore.

Je ressens des mouvements avant qu’ils soient visibles.

Et ça m’a longtemps fait me sentir à part. Un peu “hors cadre”.

Un peu extraterrestre, pour tout dire.

Mais aujourd’hui, je sais que c’est ma place juste :

👉🏼 Ouvrir des voies, baliser des terrains, fluidifier des passages.

Je ne fais pas les choses comme les autres, tout simplement parce que je sens autrement, je crée autrement, je structure autrement.

Et j’avance avec ça.

Je ne force personne à suivre.

Mais ceux qui sont prêts, reconnaissent ce que je porte.

Et pour les autres, ce n’est qu’une question de moment.

Je ne m’adapte pas à ce qui est prêt. Je fais ce qu’il y a à faire.

C’est comme ça que je contribue.

Je suis une montreuse de chemin.

C’est mon rôle. Et je l’assume.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Tu dis que tu proposes un accompagnement IA stratégique. Mais que veux-tu dire exactement par là ?

MICHELINE

Je fais de l’accompagnement stratégique, ancré dans le réel de l’entreprise, dans ses usages, ses enjeux, son rythme.

On ne parle pas d’IA pour parler d’IA.

On part du métier :

“Je fais telle chose — comment l’IA peut m’aider, concrètement, demain ?”

J’accompagne pas à pas, sans blabla.

En quelques heures, mes clients savent quoi faire, comment, et pourquoi.

Pas besoin d’y passer des mois.

Je travaille la posture, le mindset, la culture du changement.

Je les aide à remettre du sens, à retrouver leur tempo, à transformer sans se perdre.

Et surtout, je les aide à devenir autonomes dans leur montée en compétences.

Parce que le vrai enjeu, ce n’est pas l’outil.

C’est d’apprendre à évoluer en conscience, dans un monde qui bouge vite.

C’est ça, mon accompagnement IA stratégique.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Tu accompagnes aussi bien des dirigeants solos que des PME. Quel est le point commun entre ces personnes ?

MICHELINE

Ce sont des gens qui prennent leur métier à cœur.

Ils ne veulent pas faire semblant.

Ils veulent avancer — mais pas à n’importe quel prix, et surtout pas au détriment de qui ils sont.

Ils sont fatigués :

• des solutions génériques,
• des promesses miracles du numérique.

Ce qu’ils veulent, c’est du concret.

Des outils qui s’appliquent à leur réalité, à leur métier, à leur façon de fonctionner.

Moi, je ne vends pas de méthode toute faite.

Je ne vends pas de miracle.

Je vends :

• du clair
• du vivant
• du stratégique

…qui respecte leur ADN,

qui fait gagner du temps,

qui évite de gaspiller de l’argent.

Et ça, ils le sentent très vite.

Parce que je ne les surplombe pas.

Je les accompagne en conscience.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Tu dis que ton métier, ce n’est pas de former, mais de transformer. C’est-à-dire ?

MICHELINE

Je le dis souvent : je ne parle plus de “formation”.

Je parle d’accompagnement stratégique.

Parce que ce que je fais, ce n’est pas transmettre un outil ou dérouler un programme.

C’est accompagner une transition en profondeur, là où il y a du mouvement, du questionnement, de la résistance parfois.

Je crée des espaces de prise de conscience, pour que les personnes que j’accompagne puissent intégrer la culture du changement.

Et pas juste en surface.

Pas juste pendant deux heures.

Mais :

• dans leur posture
• dans leur clarté
• dans leur façon d’agir

J’aide les équipes à faire de la place pour du nouveau, tout en respectant leur rythme, leur réalité, leur ADN.

Parce que le changement, ce n’est jamais juste technique.

C’est humain.

Et je le dis avec force :

👉🏼 Je suis la consultante des consultants, la coach des coachs, la formatrice des formatrices.

Pourquoi ?

Parce que j’accompagne aussi ceux qui transmettent à leur tour.

Dans les entreprises, certains collaborateurs vont devoir accueillir, former, transmettre.

Et ce qui fait la solidité d’une entreprise, ce n’est pas de faire appel à des intervenants externes tous les trois mois.

C’est de former des relais internes vivants, alignés, autonomes.

Former, ce n’est pas dupliquer du savoir.

C’est créer un cadre vivant, une culture qui circule.

Et souvent, je réveille l’intelligence collective là où chacun travaille encore trop dans son coin.

C’est là que la transformation devient réelle :

quand elle s’inscrit dans les pratiques, les liens, le quotidien.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

On sent chez toi un équilibre très fort entre la structure et l’intuition. C’est assumé ?

MICHELINE

Totalement.

Je ne suis ni dans la théorie, ni dans les méthodes génériques.

Je suis dans le concret, dans l’écoute du réel, dans ce qui se vit vraiment.

Quand j’accompagne, je connecte l’intuition à la réalité du terrain.

• Je ressens
• J’observe
• J’écoute

Ce que les gens vivent,

ce dont ils ont besoin,

ce qu’ils n’arrivent pas à formuler parfois —

je le capte, je le traduis, je le rends structurable.

Et ensuite, oui, je structure.

Parce qu’il faut un cadre.

Parce que sans cadre, on ne tient rien dans la durée.

Mais ce cadre-là, il part d’eux,

pas d’un modèle préfabriqué.

Et c’est pour ça que ça fonctionne.

Aujourd’hui, les entreprises ont besoin d’avancer en respectant leur propre ADN.

Pas en recopiant des solutions toutes faites.

Et ça, c’est exactement ce que je leur propose.

C’est ma force :

articuler l’IA et la conscience,

l’organisation et la posture,

l’humain et le digital.

Pas l’un ou l’autre.

Les deux. Ensemble.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Tu es très discrète sur toi. Pourtant là, tu acceptes de te raconter. Pourquoi maintenant ?

MICHELINE

C’est vrai, j’ai longtemps été discrète.

Je n’ai jamais aimé m’exposer inutilement.

Et je n’ai aucun besoin de raconter ma vie.

Mais ce que j’ai compris, c’est que ce n’est pas de ma vie privée qu’il s’agit.

C’est de mon cheminement, de ma posture, de mon intention.

Et ça, c’est important de le partager.

Parce que les personnes que j’accompagne — et celles que je vais accompagner — ont besoin de sentir avec qui elles avancent.

Aujourd’hui, je me rends compte que les relations professionnelles les plus solides naissent d’un alignement humain.

Les gens ne veulent plus travailler avec des façades.

Ils veulent savoir à qui ils ont affaire, ressentir une présence, une énergie, une clarté.

Alors oui, je me dévoile.

Mais dans un cadre précis.

Je parle de moi en tant que professionnelle, en tant qu’entrepreneure, pas en tant que personne privée.

Et ce que je montre, c’est exactement ce que les gens vont retrouver quand ils viennent vers moi.

• Pas de décalage
• Pas de double discours

Je pense que c’est ça, aujourd’hui, être authentique :

assumer sa posture sans surjouer, et sans se cacher.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Qu’est-ce que les gens disent de toi, une fois qu’ils ont travaillé avec toi ?

MICHELINE

Ils me disent que ce n’est pas juste un accompagnement.

C’est un point de bascule.

Un dirigeant m’a dit un jour, après avoir comparé plusieurs types d’accompagnements pour ses équipes :

“La différence, Micheline, c’est que chez toi, il y a de la matière.

Il y a du fond, de la transformation.

On sent que tu ne déroules pas un programme : tu travailles avec nous, sur nous.”

Et ce qui revient souvent, c’est ça :

• “Tu nous proposes des cas d’usage auxquels on n’aurait jamais pensé — alors que c’est notre métier.”
• “Tu mets en lumière des angles morts, des gains, des possibilités qu’on ne voyait pas.”

Ils me disent aussi :

• “C’est concret, fluide, clair. Tu nous fais gagner du temps dès le début.”
• “Tu respectes notre rythme, mais tu ne nous laisses pas stagner.”

Je crois que ce qu’ils ressentent, c’est que je m’implique vraiment.

Je ne vends pas une méthode.

Je co-construis une avancée qui leur ressemble.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

On sent que ton approche est différente. Tu es en train de redéfinir les règles du jeu, mais sans faire de bruit. Qu’est-ce qui a changé pour toi, récemment ?

MICHELINE

Ce qui a changé, c’est que je vois très clairement où ça se joue, maintenant.

L’intégration de l’IA, l’optimisation numérique…

Tout ça ne peut pas fonctionner sans un vrai positionnement du dirigeant.

C’est lui qui donne le ton.

C’est lui qui incarne.

• S’il n’est pas moteur,
• s’il n’est pas aligné,
• s’il n’est pas utilisateur lui-même…

…ça ne tient pas.

Ça reste de la théorie, ou un gadget qu’on oublie vite.

Mais quand un dirigeant vit l’outil,

comprend ce qu’il peut vraiment en tirer,

voit les leviers de performance réels,

alors là, il peut embarquer ses équipes dans un cadre structuré, respectueux, adapté.

C’est aussi à ce moment-là qu’on peut poser les vraies questions :

• Est-ce que ça respecte notre ADN ?
• Est-ce que ça s’intègre vraiment dans nos pratiques ?
• Est-ce que tout le monde dans l’entreprise parle le même langage ?

Et c’est pour ça que j’interviens.

Pas pour imposer un outil,

mais pour aider les entreprises à s’approprier le changement sans se dénaturer.

Aujourd’hui, je ne suis plus en train de “tester” une activité.

Je suis en train de consolider un mouvement,

avec ceux qui veulent avancer de façon lucide, humaine, stratégique.

Et ça, ça ne fait pas de bruit.

Mais ça transforme profondément.

Retrouvez d’autres échanges et expériences qui éclairent nos accompagnements.

⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻

Micheline Boutrin-Deroire

Stratège en transformation – IA & Optimisation numérique

Fondatrice de PAS À PAS DIGITAL

🏆  Lauréate Europe & France 2024,

J’accompagne les professionnels et structures à simplifier leur environnement numérique, intégrer l’IA avec clarté et méthode, et transformer leurs usages pour des résultats humains, rapides et alignés.

Envie d’aller plus loin ?

Découvre nos accompagnements sur-mesure.

Prendre RDV | +596 696 37 66 90 |  [email protected]